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11 janvier 2007 4 11 /01 /janvier /2007 13:50

 

Le site d’une agence anglaise de voyage assez particulière.

Leur concept est de proposer des voyages en camion sur les différents points de la planète. Comme un bus, chacun est libre de prendre et de laisser le camion où qu’il veuille sur le trajet.

35 camions et 70 drivers sillonnent la planète. Charlie est l’un d’eux. Je l’ai rencontré l’année passée au Bénin. Ce phénomène anglais sillonne ainsi la planète depuis 10 ans au volant de ces camions ou bus.

 


Lui et ses sympathiques passagers sont partis du Cameroun et ont traversé le Nigeria (sans problème). Ils vont ensuite rejoindre l’Europe par le Mali, le Sénégal et le Maroc.

 

 


http://www.dragoman.com/

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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 17:59

 

« Fini les impasses et les culs-de-sac volontaires. Fini de vivre au jour le jour. J’avais passé ma vie à courir derrière le provisoire, à esquiver les obligations ou les responsabilités qui auraient pu me forcer à me remettre en cause. J’avais joué les électrons libres. (…) Sans l’ombre d’un lien et, enfin de compte, terrifié par ma solitude, mon absence de racines. Qui a dit qu’une vie sans engagement est une vie sans substance ? Un phraseur pompeux quelconque, sûrement…Mais ce gars a quand même touche la vérité du doigt. »

 

Douglas Kennedy, Cul de sac.

 

Et vous qu’en pensez-vous ?

 

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5 janvier 2007 5 05 /01 /janvier /2007 14:13

Aujourd'hui j'ai la pêche, peut-être en raison de la lecture de ces lignes....


La vie est une chance, saisie-la
La vie est beauté, admire-la
La vie est béatitude, savoure-la
La vie est un rêve, fais en une réalité
La vie est un défi, fais lui face
La vie est un devoir, accomplis-le
La vie est un jeu, joue-le
La vie est précieuse, prends-en soin
La vie est une richesse, conserve-la
La vie est amour, jouis-en
La vie est un mystère, perce-le
La vie est une promesse, tiens-la
La vie est tristesse, surmonte-la
La vie est un hymne, chante-le
La vie est un combat, accepte-le
La vie est une tragédie, prends-la à bras le corps
La vie est une aventure, ose-la
La vie est bonheur, mérite-le
La vie est la vie, défends-la


Mère Thérèsa

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4 janvier 2007 4 04 /01 /janvier /2007 15:10

De Nicolas Fargues

« Diégo? Un drôle de coin. Un peu comme ces comptoirs oubliés qu'ils avaient pu visiter ensemble en Côte-d'Ivoire ou au Sénégal, mais version glauque, "un vrai dépotoir de la névrose occidentale, une sorte de terminus des âmes à la dérive, au sens figuré et géographique du terme". Il y avait des légionnaires à la retraite, des RMIstes de la Réunion , des Belges qui faisaient du business, des petits mafieux italiens mis au vert, des repris de justice, des déprimés, des ratés... " une série B tropicale francophone en vrai. " Diégo-Suarez, . Une baie sur l'océan Indien, du soleil, des vestiges coloniaux, des filles, des ONG. Des Blancs en fin de course dont le monde blanc ne veut plus. Des voyageurs qui débarquent. Si ce roman a un but, c'est bien de faire comprendre au lecteur occidental que, considéré depuis tous les " bouts du monde " de la planète, l'Occident, c'est le bout du monde. »

Désabusé, drôle, caustique, ce roman est surprenant. Il met en scène toute une palette de personnages que l’ont peut rencontrer en Afrique. Pour avoir vécu une expatriation dans un de ces pays (quoique le Nigeria est loin d’être aussi  paradisiaque que Diego), j’y ai retrouvé pas mal de vécu. Divers personnages blancs vont s’y croiser : le chef de mission blasé d'une ONG humanitaire. Le petit con pistonné pour un stage de vacances, dégoûté qu'on l'ait envoyé «pourrir au Moyen Age» et ne décollant pas l'oreille de son portable. La télé-marketeuse lilloise, cherchant l'exotisme des «circuits aventure». Le vieux loser venus se taper des jeunes malgaches.

L’auteur, directeur de l’Alliance Française de Diego Suarez, nous dresse un portrait sans consession d’une communauté expatriés venus chercher le soleil, l’argent et les filles faciles. Un monde peu connu du grand publique. Il nous livre aussi sa réflexion quand à l’intérêt de l’aide occidentale envers le sud, les rapports complexes entre occidentaux et autochtones, le néocolonialisme etc….Vraiment un livre qui gagne à être connu.

Morceaux choisis :

 

« Avant de venir ici, t’as tout le monde qui te previent. On te dit : Diégo, c’est le tombeau des couples, tous les hommes entre 30 et 60 ans craquent. (…) Ici, les filles le font avec plaisir, un truc dingue c’est qu’elles mouillent ! (…) Ici tu sais il n’y a pas de sentimentalisme. L’amour, les gens s’en foutent, c’est eux-mêmes qui le disent. C’est pas une priorité l’amour quand tu galères pour trouver à bouffer.(…) Les mecs d’ici prennent leur nana à la hussarde, sans préliminaires, et s’en vont baiser à droite et à gauche. Nous, on passe pour les gentils, plus doux, plus tendres, plus imaginatifs, plus délicats. Parce que faut voir comment les mecs méprisent les femmes ici ! »

 

« Non, le Malgache fout tout en l’air. Les choses un peu compliquées, un peu techniques, c’est pas pour lui. »

 

 

« Son métier revenait à convaincre habilement les gens d’un pays comme celui-ci qu’il était bon au sien. Mieux encore, c’était grâce à l’existence de pays comme celui-ci qu’il pouvait aujourd’hui loger sa famille dans un grand appartement à Paris, épargner pour l’avenir et offrir chaque été à ses enfants des vacances tout confort. »

 

«  Pourquoi je suis resté ? Pourquoi je suis resté ? Euh, ben partir pour retrouver les emmerdes en France, le froid, le fisc, la pollution, les gens qui font la gueule, la vie hors de prix, le chômage, les femmes qui vous agressent dés que vos yeux ont le malheur de croiser leurs siens(…) »

 

 

 

 

 

 

 

 

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2 janvier 2007 2 02 /01 /janvier /2007 12:36

 

 

 

Tiraspol, Transnistrie, République de Moldavie – Août 2004

 

 

Tiraspol, capitale du seul Etat non reconnu en Europe, une zone de non-droit.

 

En face du palais présidentiel, le monument à la gloire de ceux tombés au combat lors de guerre d’ « indépendance de 1992 ».

 

Comme ailleurs, une flamme en l’honneur d’un soldat inconnu.

 

Une petite fille traverse la place avec ses parents. Subitement, elle se détourne, s’approche de la flamme et tente de la souffler.

 

Peine perdue ! Mais j’ai réussi à capturer cet instant…

 

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29 décembre 2006 5 29 /12 /décembre /2006 17:02


La passion du voyage et de l’ailleurs n’est pas une passion comme une autre. Au delà du fait qu’elle soit particulièrement enrichissante, peut-être comme aucune autre, elle possède une dimension supplémentaire qui met parfois son pratiquant en marge de la société. En effet, plus qu’une passion, le voyage est un mode vie.

 


Je ne parle pas bien sur ici des voyageurs qui partent 3 ou 4 semaines par an dans la très grande majorité des cas sous forme organisés. Pour moi il s’agit plus ici de tourisme que de voyage.  Là je parle du voyage avec un grand V, de ceux qui ont attrapé ce bénéfique virus, de ceux qui sont constamment attirés par les horizons lointains au point de baser leur vie ou une partie de leur vie sur cette douce drogue. Le vrai voyage c’est celui qui se vit dans la plus grande liberté, à la découverte des autres et de tout ce qui fait une culture.

 


Car oui on peut comparer cela à une drogue. Plus on voyage, plus on connaît ses moments intenses et parfois magiques et plus on a envie de les renouveler. Surtout une fois rentrée au pays. En effet, le plus dur dans le voyage c’est le retour.

 


Alors que la plupart des autres passions peuvent se contenter d’un lieu géographique limité, être fractionnées dans le temps selon nos envies et nos impératifs, la passion du voyage ne peut par définition se contenter de cela. La passion du voyage est une maîtresse exigeante et dévoreuse mais une maîtresse rarement décevante. Celle-ci vous procure souvent un plaisir prolongé et intense qui culmine parfois à l’extase. Cette maîtresse exige du temps et se vit à 100% dans d’autres cultures et sous d’autres cieux.

 


Un mode de vie minoritaire donc. Voilà un côté de cette passion qui est il faut bien le dire souvent difficile à vivre. Dans notre société prônant l’accumulation des biens, l’apparence, la réussite par l’argent, le triptyque cdi-maison-famille, le voyage passion va à l’encontre de ce modèle dominant.

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26 décembre 2006 2 26 /12 /décembre /2006 13:29

 

Voici deux sites fonctionnant sur le même principe : celui d’accueillir gratuitement des voyageurs de passage n’importe où dans le monde ! Il suffit de faire partie d’une des deux communautés, vous choisissez ensuite votre pays puis vous prenez contact avec les profils qui vous intéressent. Ensuite selon leur disponibilité et leurs offres, vous aurez droit à un bout du canapé, une chambre et/ou une visite du coin !

 

 

Et pour avoir déjà utilisé ce système, je peux vous dire que je n’ai jamais été déçu de mes hôtes ! J’ai toujours rencontré des gens intéressants, sympas, cool et ouverts. Normal me direz-vous pour utiliser ce système de logement, il faut l’être un minimum !

http://www.hospitalityclub.org/

 

http://www.couchsurfing.com/

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22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 15:16

Le Combat Ordinaire est un Chef d’oeuvre.

« À travers l’histoire d’un jeune photographe de presse s’interrogeant sur ce qu’il doit faire de sa vie, Larcenet brosse une comédie parfois drôle, parfois triste sur le passage à l’âge adulte, sur l’amour et les choix qu’il implique, sur notre comportement vis à vis des autres et du passé.

Tout ce que bien des cinéastes ou des romanciers ont voulu capter sur le passage à l’âge adulte, sur l’amour et les choix qu’il implique, sur notre comportement vis à vis des autres et de l’Histoire, le Combat Ordinaire parvient miraculeusement à le retranscrire, nous le faire partager. Tous les débats stériles sur la guerre d’Algérie, puisqu’il s’agit aussi de ça, prennent une grande baffe dans la gueule. »

 

Une des meilleurs bd qui j’ai eu à lire ! Quelle bd peut se targuer de susciter en vous de telles émotions ? De simples dessins, une histoire simple arrivent à vous émouvoir. Vraiment un chef d’ouvre à offrire à vos amis et à vous-mêmes !

 

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15 décembre 2006 5 15 /12 /décembre /2006 10:41

 

Lomé, Togo – Mars 2006

 

Une plage de Lomé, la capitale du Togo située sur le Golfe de Guinée.

 

Les filets ont été jetés au large très tôt le matin. Il est 10 heure, les hommes commencent à ramener le filet sur la plage. Les femmes attendent à l’ombre la pêche du jour.

 

Presque trois heures de labeur au rythme des chants pour ramener ce qui fera vivre une dizaine de familles.

 

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11 décembre 2006 1 11 /12 /décembre /2006 18:46

Voilà un conte qui nous rappelle que c’est avant tout notre regard qui conditionne notre façon, de voir la vie, avec ses hauts et ses bas…Je vous en parle mais moi-même j'ai du mal parfois à l'appliquer:-)

 

Il était une fois un vieil homme assis à l’entrée d’une ville du Moyen-Orient.

Un jeune homme s’approcha et lui dit :
Je ne suis jamais venu ici ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?

Le vieil homme lui répondit par une question :
Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
Egoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir, dit le jeune homme. Le vieillard répondit :
Tu trouveras les mêmes gens ici.

Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approcha et lui posa exactement la même question.
Je viens d’arriver dans la région ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? Le vieille homme répondit de même :
Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
Ils étaient bons et accueillants, honnêtes ; j’y avais de bons amis ; j’ai eu beaucoup de mal à la quitter, répondit le jeune homme.
Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme.

Un marchand qui faisait boire ses chameaux non loin de là avait entendu les deux conversations. Dès que le deuxième jeune homme se fut éloigné, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche :
Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ?
Celui qui ouvre son coeur change aussi son regard sur les autres, répondit le vieillard. Chacun porte son univers dans son coeur.


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